Personnages de Tokyo
Funcom nous donne un avant-goût du prochain épisode avec une présentation de certains personnages clés de Tokyo.
Toute histoire a un commencement, et notre dernier récit en date parlant de mort, de destruction et de l’avènement des ténèbres débute à Tokyo.
L’étincelle déclenchée dans la capitale du Japon a ensuite allumé une mèche qui a parcouru le monde entier, mettant le feu aux nombreux points chauds qui s’embrasent partout où s’éveillent les ennemis de Gaia.
Dans l’épisode 9 : Le signal noir, vous commencerez à recréer le puzzle de Tokyo. Vous vous rendrez là où tout a commencé et poursuivrez l’histoire principale au point où elle s’était interrompue, à Venise.
Voici un rapide aperçu de certains des personnages dont vous ferez la connaissance dans l’épisode 9, ainsi qu’un petit avant-goût de ce à quoi vous pouvez vous attendre dans cette nouvelle zone ! (Si vous ne voulez pas en apprendre davantage sur Tokyo avant de jouer afin de garder la surprise intacte, ne lisez pas ce qui suit.)
Sarah
Sarah est la protégée d’Arturo Castiglione, du Conseil de Venise. Elle a reçu une formation d’agent de terrain et d’investigatrice occulte. Elle connaît bien le monde surnaturel, ainsi que la science du combat, ce qui en fait un redoutable élément aux capacités multiples.
Du moins était-ce le cas avant. Lorsque la bombe a explosé à Tokyo, elle s’est retrouvée piégée dans les décombres du métro et, depuis, elle est devenue un conduit psychique. Chaque jour, des milliers de personnes s’invitent dans sa tête pour revivre la tragédie au travers de ses souvenirs.
Quand vous avez dû vous battre dans les couloirs du métro de Tokyo, repoussant des vagues de créatures de la Souillure avec l’aide d’Alex, Rose, Mei Ling et Zuberi, vous avez en fait vécu cette scène par le truchement de Sarah. Aujourd’hui, l’heure est enfin venue pour vous de la rencontrer en chair et en os, et d’affronter à ses côtés les ténèbres qui menacent de tous nous engloutir.
Gozen
Gozen est la dernière, ainsi que la plus mystérieuse, d’une longue lignée de chefs du clan Jingu, remontant jusqu’à la reine Himiko. C’est une femme réservée qui ne se départit jamais de son calme, même dans les situations les plus tendues. Elle est persuadée que c’est la seule façon de se comporter en samouraï et de suivre la voie du Kami. Elle n’agit que quand c’est absolument nécessaire et, à ce moment, ses gestes sont d’une fluidité absolue et rien ne saurait la détourner de son objectif.
À l’origine, le clan Jingu constituait la défense officieuse de l’Empire du soleil levant contre les démons. Aujourd’hui encore, il est l’un des rares îlots de stabilité dans le maelström de chaos que Tokyo est devenu. Il est allié avec les Templiers, mais n’hésite pas à aider tous les agents du monde secret désireux d’affronter les démons qui infestent la ville et la marée de Souillure qui menace de la submerger.
Inbeda
Plusieurs quartiers de Tokyo ont été envahi par des démons, les Oni. Inbeda est le chef d’un de leurs clans, la Maison en Exil. C’est un mercenaire qui vit là depuis de nombreuses années et qui se plaît tout particulièrement dans cet univers urbain. Il est tout à fait disposé à aider à lutter contre les autres démons, mais ce ne sera bien évidemment pas gratuit.
Inbeda loue ses services à quiconque peut s’offrir ses services, même s’il s’agit d’affronter les siens. Conscient de l’invasion orchestrée par les autres maisons d’Oni, il compte bien la faire capoter, car il n’a aucune intention de laisser ses « frères » mettre un terme au petit monopole qu’il a mis en place pour tout ce qui touche de près ou de loin au monde des démons.
Sa nature de mercenaire l’empêche d’agir sans se faire payer, mais Inbeda ne demande qu’à parvenir à un accord pour se livrer à son passe-temps favori. Depuis plus de trois cents ans, il mène en effet une vendetta contre les siens, surtout ceux qui l’ont exilé, et il n’y a à ses yeux qu’une seule façon de la régler : dans un bain de sang. Inbeda a une passion pour le moins dérangeante pour les mannequins, et il porte constamment un masque noh renfermant l’esprit de Kan'ami. Ce précieux artefact, acheté sur eBay, lui permet de traduire presque toutes les langues.
Daimon Kiyota
Daimon est le chef de la branche occulte des yakuzas de Tokyo, les Korinto-kai. Pour lui, la vie n’est qu’une bille qui fuse en hurlant dans un pachinko géant. Il applique l’ancienne tradition des bakuto (les précurseurs des yakuzas, qui contrôlaient les jeux d’argent).
C’est l’intérêt qu’il porte au monde surnaturel qui lui a permis de prendre l’avantage sur ses concurrents. En effet, il a la mainmise sur le racket occulte, grâce à quoi il contrôle la quasi-totalité de la pègre de Tokyo. Son plus grand trésor est un pachinko occulte qui fourmille de magie. Il a compris comment s’en servir afin de le transformer en modèle de Tokyo. Depuis, la machine prédit des choses, et Daimon l’écoute avec la plus grande attention. Le Dragon observe le chef des Korinto-kai avec intérêt, mais Daimon se sait épié, et il étudie lui aussi l’organisation de Bong Cha.
L’explosion à Tokyo a tout changé. Depuis, le chaos s’est invité dans la capitale, suivi de son habituel cortège d’opportunités. Daimon ambitionne de faire entrer son syndicat du crime dans une nouvelle ère, avec le but avoué de prendre le contrôle total de la capitale. Et tant qu’il y est, peut-être s’amusera-t-il aussi à frapper l’apocalypse naissante à la gorge. Son pachinko continue de tinter au milieu du grabuge. Daimon est un agent du chaos. C’est une bille folle dans un flipper qui vient de tilter, et qui sait si son rire dément ne sera pas l’un des éléments capable de briser l’emprise des jours sombres sur notre monde ?
Kurt 'Buster' Kuszczak
Kurt Kuszczak, surnommé « Buster » dans l’armée, est un chef de char Orochi en état de choc, récemment transféré à Tokyo. Aucune formation au monde n’aurait pu le préparer au labyrinthe de démence dans lequel il se retrouve aujourd’hui. Il a commencé à craquer au moment où il est arrivé à Tokyo. La capitale nippone n’a jamais été conçue pour accueillir des tanks. Les rues sont bondées et trop étroites, et surtout, le bourdonnement incessant lui fait horriblement mal à la tête.
Il faisait partie des premières troupes envoyées par Orochi à l’épicentre du phénomène, et il est désormais leur seul élément encore en vie et non contaminé, preuve que son instinct de survie est aussi grand que sa science du combat. Mais s’il a réussi à conserver son corps en un seul morceau, ce n’est hélas pas le cas de son esprit.
Buster sort sans cesse la tête par la tourelle de son char immobilisé comme un castor fou. Il ne fait plus partie d’une unité militaire et n’est plus en état de suivre les protocoles d’Orochi, ni de comprendre ce qui s’est passé. C’est un naufragé perdu sur une île hostile, qui ne parvient à survivre que grâce à ses instincts les plus primaires.
Désormais persuadé que la technologie est la cause de ce qui lui est arrivé, il passe le plus clair de son temps à arracher les circuits électroniques de son tank. Il tire également sur tout ce qui bouge, et aussi, souvent, sur ce qui ne bouge pas.