Daniel Bach

Daniel Bach est un trou du cul avec un désir de mort.

Demandez juste à ses ex-éditeurs, demandez aux unités Marines avec qui il était en Iraq, demandez à sa femme, un autre journaliste notoirement impitoyable. Demandez à ses parents, demandez à chaque victime de ses dures mais précises révélations. Bon sang, demandez à l'homme lui même, demandez lui directement à travers ses lunettes opaque d'aviateur, et il sourirait et serait d'accord.

Un trou du cul, tout le monde le sait, avec un désir de mort. Bach est volontaire pour les missions les plus dangereuses, connaissant son penchant pour l'imprudence et l'empressement de faire les choses que les autres ne feraient pas. Mais depuis qu'il est sorti en titubant du désert pendant la guerre en Iraq, les yeux brulant, quelque chose a changé avec Bach ; une obsession au-delà des anciennes obsessions. Pour la première fois, il est sur quelque chose de plus important que seulement avoir l'exclusivité sur une histoire, plus important que rapporter les faits du cratère après les explosions de bombes.

Au début, tout le monde pensait qu'il avait développé un goût pour les atrocités au lieu du Pulitzer. Après tout, il écrit sur la misère humaine comme un critique de restaurant le fait sur un repas. Il est ensuite sorti du circuit de la guerre pour commencer à fouiller dans une affaire de gens disparus vieille de 25 ans. Personne d'important. Même ses ennemis ont dû admettre qu'il s'attaquait à quelque chose de plus petit.

Mais Bach observe, planifie et attend depuis des mois. Traversant le Maine et le New Hampshire de haut en bas, sur les traces des procès des sorcières, selon les légendes du conseil Wabanaki et des romans d'horreurs de Sam Krieg.

Bach, ce trou du cul, n'a pas perdu son penchant pour l'imprudence : il a finalement trouvé un endroit où aller pour le vérifier.